Il y a plusieurs personnes avec un cœur troublé dans le monde de nos jours. Il y a plusieurs raisons pourquoi ces cœurs sont troublés. Quelque soit la raison, on peut être assuré que Dieu le sait et attend pour donner la paix à tous ceux dont le cœur est troublé et qui viennent à lui par la foi. Dieu vous aime et veut vivre dans votre cœur.
Comme présenté dans ce récit, le cœur de l’homme représente le siège de l’affection ou le « vrai toi ». Les choses que vous faites viennent du cœur.
Dieu, le créateur, créa l’homme au tout début. Il avait l’intention que l’homme vive heureusement et le serve dans le merveilleux jardin d’Éden.
Quelque chose est arrivée pour ruiner le plan de Dieu. Le diable, que nous appelons Satan, hait Dieu. Il a créé des doutes chez l’homme et l’homme a choisi de désobéir à Dieu. À cause de cela, le cœur de l’homme est devenu méchant et pécheur. Il ne pouvait plus avoir la communion avec Dieu qui surpasse toutes les autres joies. Son cœur devint rusé et désespérément méchant (Jérémie 17.9). L’homme était séparé de Dieu.
À cause de son immense amour Dieu a envoyé son fils, le Seigneur Jésus Christ, mourir pour les péchés de l’homme. Un nouvel espoir est offert à tout un chacun. Dieu désire vivre dans le cœur de chaque personne et un jour il mènera ceux qui sont sauvés avec lui dans son royaume dans les cieux. Il a ordonné que le péché n’y entre jamais.
Le péché est n’importe quelle pensée, attitude, action ou croyance qui est contraire à la volonté de Dieu. C’est ce qui souille le cœur de l’homme. Dieu ne regarde pas seulement l’extérieur de l’homme mais voit dans son cœur. Rien n’est caché à Dieu. Il ordonne à tous les hommes, en tous lieux, de se repentir (Actes 17.30). Si ce commandement est ignoré, l’homme sera envoyé dans un lac de feu qui brûle éternellement, appelé l’enfer (Mathieu 25.41).
Nous devons nous repentir de nos péchés, les confesser et être pardonné. Alors, Dieu crée en nous un cœur nouveau qui l’aime et veut le servir. Son Esprit ne condamne plus l’homme de l’extérieur, mais entre dans son cœur pour le consoler et le guider. Et finalement, quand nos vies sur la terre prendront fin, Dieu nous recevra à lui.
Le cœur du pécheur
C’est un cœur qui est contrôlé par le prince de ce monde. Il domine la vie des pécheurs par ses nombreux esprits malins. Deux de ces esprits sont l’orgueil et l’égoïsme. Dans l’illustration vous verrez Satan au centre de ce cœur. Le paon, le tigre, le cochon, le serpent et les autres animaux représentent quelques esprits orgueilleux, sales et subtils qui habitent le cœur du pécheur. Même le bien qui semble provenir d’un tel cœur est inacceptable aux yeux de Dieu, parce qu’il est motivé par l’orgueil et l’égoïsme.
Peut-être qu’il y a dans ce cœur des péchés comme l’ivresse ayant pour résultat un comportement qui amène honte et disgrâce. Il peut être rempli de luxure et dire de mauvaises choses (Proverbes 23.29‑33). L’habitude de fumer du tabac est souvent trouvée dans un tel cœur, disgraciant et souillant le corps que Dieu désire avoir pour son temple (1 Corinthiens 3.16-17).
Les convoitises humaines ou charnelles, l’immoralité, la fornication et l’adultère habitent ici en action, si non en pensée. Jésus a dit que regarder une femme avec désir, c’est commettre l’adultère avec elle dans le cœur (Matthieu 5.28). Ce cœur se délecte dans la vie éhontée et pécheresse des gens qui l’entourent. Les discothèques, les cinémas, les théâtres et la littérature de mauvais genre, alimentent les désirs immoraux dans le cœur du pécheur. « Mais le fornicateur pèche contre son propre cœur » (1 Corinthiens 6.18 Version Martin).
Manger à excès est égal à l’ivrognerie et sous la loi de l’Ancien Testament, c’était un péché très sérieux (Deutéronome 21.18‑21). Marijuana, cocaïne, opium, hachisch et plusieurs autres drogues qui altèrent le comportement peuvent occuper ce cœur. Il y a des drogues qui détruisent non seulement l’esprit mais aussi le corps et l’âme de l’homme.
Le jeu, la tricherie, le vol, le mensonge et la manipulation produisent des résultats déchirants et douloureux. Plusieurs de ces péchés sont justifiés par des excuses comme « tout le monde le fait ». Ces actions sont minimisées en disant : « Ce n’est pas complètement mauvais » ou « Ça ne fait du mal à personne » ou « Tous les autres le font ».
La convoitise, qui est de désirer des choses qui appartiennent à d’autres, dresse sa tête. Il regarde les possessions des autres et les désire. Il entreprend de les obtenir ou quelque chose de similaire par des moyens légitimes ou illégitimes. L’intention de l’incroyant est d’accumuler des trésors sur terre. Ce péché conduit à une condition comme celle de l’homme riche dans Luc 16.19‑31. Cet homme a ouvert ses yeux en enfer et a supplié pour une goutte d’eau pour rafraîchir sa langue brûlante.
La paresse est représentée par la tortue. L’indifférence, la procrastination et la paresse sont des tentations ou péchés dans ce cœur. Trop paresseux pour travailler honnêtement avec ses deux mains, il désire ce que les autres possèdent (Proverbes 21.25-26).
La sorcellerie, l’horoscope, l’astrologie et les séances de spiritisme sont aussi rusés qu’une araignée et sont utilisés pour guider le cœur qui n’a pas le Saint-Esprit. Dieu hait toutes ces sources d’influence satanique, parce qu’elles ne font rien pour le cœur du pécheur, mais seulement faire avancer la tromperie et la corruption plus profondément (Ésaïe 47.12‑15)
La haine et la cruauté prennent souvent la forme d’une humeur massacrante. La colère et un comportement outrageux sont fréquents et la vengeance est souvent recherchée au nom de la justice. Psaume 37.8 nous demande de nous débarrasser de ces péchés. Cependant, le cœur du pécheur ne peut aimer de façon désintéressée. Il est peut être capable de contenir ces esprits cruels pour un temps mais éventuellement la furie et la destruction s’échappent. Le résultat est le regret, un cœur brisé, la peine et même la mort. La jalousie, l’envie et la rancune contrôlent ce cœur et amènent la misère, le chagrin et rendent les autres malheureux.
L’orgueil lève sa tête laide dans ce cœur vaniteux. Il se soucie peu des sentiments et du bien-être des autres, mais ne cherche qu’à satisfaire son propre bien-être. Il se pare des beautés du monde : le respect de soi-même, l’éducation, la mode, les possessions matérielles, la popularité, l’honneur, l’arrogance, le pharisaïsme et la défense de ses droits. Il est facilement offensé et garde du ressentiment. Quand il n’est pas bien vu des autres, il cherche des façons pour blesser et déranger. L’orgueil peut chercher l’exaltation dans ses liens familiaux et les exploits de ses ancêtres. Il désire le pouvoir et les honneurs. Il met une grande emphase sur ses bonnes actions et paye peu d’attention sur les efforts des autres. L’orgueil ignore la simplicité enseignée dans les Écritures ; il raisonne et se justifie jusqu’à ce qu’il n’entende plus aucune réprimande ou reproche.
L’orgueil fut banni des cieux et n’entrera plus jamais dans ses portes. Dieu hait même les yeux hautains (Proverbes 6.16‑17). Son origine vient de Satan et sa destinée est l’enfer. « L’arrogance précède la ruine, et l’orgueil précède la chute » (Proverbes 16.18). Dieu hait et résiste à l’orgueil sous toutes ses formes mais il rend grâce aux humbles (1 Pierre 5.5).
La conscience continue de troubler le pécheur, même si elle se fait piétinée, repoussée ou cautérisée (1 Timothée 4.2). De toute façon, elle est là et dans un moment de tranquillité, elle juge et condamne, produisant culpabilité et peur. C’est de cette façon que Dieu déclare à tous les hommes que le jugement les attend, car « l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra » (Ézéchiel 18.4).
Le cœur du pécheur, à travers l’ignorance décevante, la paresse et la somnolence, résiste ouvertement à l’amour de Dieu. Il se console dans la multitude de cœurs comme le sien qui se dirigent vers la condamnation éternelle. Il croit qu’éventuellement il y aura un temps plus approprié pour faire face à ses péchés qu’il aime ou dont il est esclave. Dans l’incroyance, il tourne son dos aux Écritures Saintes qui amènent la condamnation, et il accepte les conseils des autres pécheurs.
Satan, sans miséricorde, le rend aveugle à la vérité. Il entreprend de tromper le cœur quand il veut entendre la parole de Dieu. Il tente, comme il a fait avec Ève, d’introduire le doute à propos de Dieu en demandant : « Dieu a-t-il réellement dit? » Malgré tout, Dieu continue de parler à ce cœur. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean3.16). Oui, cœur troublé, Dieu t’appelle. « Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi » (Jean 6.37).
Se trouver coupable et repentant
Le pécheur dans son cœur commence à répondre à l’amour et au jugement de Dieu. L’Esprit-Saint l’a convaincu du péché et du jugement à venir. Il invite sans cesse le pécheur à chercher Jésus pour être sauvé. Les prières sont montées jusqu’au trône de grâce, non seulement de la bouche mais souvent sous la forme d’un cri désespéré, venant des profondeurs de son âme. Même si de l’extérieur il y a l’apparence de liberté, de l’intérieur il y a seulement de l’esclavage à un maître cruel. Le Dieu du ciel a pris connaissance de cette condition ; il entend et répondra aux cris réclamant son secours (Exode 3.7). Par la grâce de Dieu le Créateur, le cœur reçoit la lumière et la compréhension – la lumière de voir ses péchés comme illuminés par les Saintes Écritures et la compréhension pour recevoir la parole de Dieu et l’accepter par la foi. Grandes sont la détresse et l’anxiété dans ce cœur.
Le cœur du pécheur reconnaît qu’il est vil devant Dieu. Il se rend compte qu’il n’a aucun moyen d’apaiser la colère de Dieu qui l’attend. Il se rend compte que ses plaies sont infectes et purulentes, à cause de sa folie (Psaume 38.6). Il s’écrie comme le geôlier dans Actes 16.30 : « Seigneurs que faut-il que je fasse pour être sauvé ? ». Comme il reconnaît la dépravation de son cœur il crie à l’aide : « O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur » (Luc 18.13).
La parole de Dieu offre de l’espoir et condamne le péché. Elle vient comme une lumière qui transperce le cœur obscur. La clarté et la présence autoritaire de la Parole de Dieu poussent l’esprit du diable, sale et vil, hors de ce cœur. En retraitant, le diable, avec ses esprits malins, résiste au grand pouvoir du Saint-Esprit. Il essaie de se cacher dans les recoins de ce cœur, essayant de couvrir le plus de péchés possible aux yeux pénétrants de Dieu.
En se soumettant à la tendresse de Jésus, son Sauveur, ce cœur voit soudain la croix : tellement honteuse dans sa solitude, mais si radieuse dans sa splendeur ! Il y voit le fils de Dieu suspendu, blessé et saignant, ses vêtements enlevés. Il est couvert de honte et mis en spectacle pour que tout le monde puisse le voir. Même si pur et sans péché, il est crucifié entre deux voleurs. « Il a été mis au nombre des malfaiteurs » (Ésaïe 53.12). Le pécheur agonisant entend les mots de la croix : « Père pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23.34).
« Je ne trouve aucune faute en cet homme », crie le cœur repentant. « C’est mon péché qui mérite la honteuse mort sur la croix, à cause de mon cœur vil et digne de la mort et de la condamnation éternelle. Comment se peut-il qu’il meurt pour moi ? »
« Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Ésaïe 53.5), chuchote la voix réconfortante du Saint-Esprit. « Vos péchés ont été jugés par la souffrance et la mort du fils de Dieu. » « Voici sur qui je porterai mes regards, sur celui qui souffre et qui a l’esprit abattu, sur celui qui craint ma parole » (Ésaïe 66.2) est la consolation donnée au cœur tremblant, quand il s’agenouille dans la tristesse et le remords au pied de la croix. L’emprise de Satan est brisée. Un cœur nouveau est en train d’être formé et la paix lui est donnée du Ciel par Dieu le Père.
Un cœur nouveau
« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8.1). Une parfaite paix a été donnée. La rédemption d’une vie de péché à une vie sainte a été effectuée. La confession s’est produite et la restitution a été faite. Le cœur a été crucifié au monde et à ses vaines voies (Galates 6.14). Maintenant l’Esprit qui vit en lui, représenté par une colombe dans cette illustration, est devenu le guide de ce cœur vers toute la vérité (Jean 16.13). Ce cœur désire et s’alimente du lait spirituel et pur de la Parole de Dieu (1 Pierre 2.2). Le fruit du Saint-Esprit qui est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur et la tempérance est devenu évident pour ce cœur (Galates 5.22-23).
Comme les brebis sont guidées par le berger, le cœur nouveau est conduit près des eaux paisibles (Psaume 23). Le discernement venant de l’Esprit-Saint aide le nouveau chrétien à discerner entre l’obéissance et la désobéissance dans sa vie et dans la vie de son prochain. Il entend beaucoup de gens prononcer le nom de Christ, cependant ils ne sont pas encore délivrés du péché (2 Timothée 2.19); il se détourne d’eux. Il étudie la Parole de Dieu et il n’a pas honte de l’embrasser avec tous ses enseignements. Une assurance lui est venue avec sa délivrance, il n’a pas honte de parler des choses qu’il a vues, entendues et expérimentées (Actes 4.20).
Ce cœur nouveau reconnaît son besoin de la purification continue, priant avec l’ancien psalmiste : « Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Éprouve-moi, et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l’éternité ! » (Psaume 139.23-24).
L’Esprit-Saint émonde les branches de ce cœur, enlevant ce qui empêche les fruits précieux de croître (Jean 15.2). Il se soumet à l’œuvre de la purification, sachant que sans Christ, il ne peut rien faire.
Son Seigneur crucifié et ressuscité est toujours devant lui, grand et élevé. Christ est sa joie principale et il cherche à plaire à celui qui lui a donné une vie nouvelle.
Ce cœur se fie à la puissance protectrice de Dieu. Jésus a dit : « Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent, Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main » (Jean 10.27-28). Aussi longtemps qu’il continue d’entendre et de suivre le berger il est en sécurité. Même Satan ne peut pas le retirer de la main de Dieu.
Il a pour instruction de veiller et de prier parce que Satan va le tenter avec ses anciens désirs et convoitises. Parfois Satan vient comme un lion rugissant essayant de le vaincre, parfois il tente de le séduire en se déguisant en ange de lumière. S’il accepte les suggestions de Satan, cela va le séparer du berger. Le but de Satan est de voler, de tuer, et de détruire. Cependant, comme ce cœur se soumet à Dieu et résiste au diable, Satan doit fuir. Aussi longtemps que le cœur écoute la voix du Berger et le suit, il est à l’abri.
Le cœur renégat et sa fin
Ceci est un cœur tragique. Graduellement à travers la séduction de Satan, le péché, la nonchalance et la négligence sont de retour et les douces grâces de l’Esprit à l’intérieur commencent à partir. Satan et ses esprits malins, gardés à l’extérieur par la présence de Dieu, sont de retour avec leurs mauvaises voies. Ils chassent du cœur les douces grâces illustrées par la colombe et l’agneau. Le cœur commence à se détourner du Sauveur et à abandonner les promesses éternelles de Dieu qui autrefois étaient à lui.
L’obéissance fidèle et la vigilance auraient gardé ce chrétien dans sa vie nouvelle. Même maintenant ses frères spirituels plaident avec lui en l’avertissant.
« Réveille-toi, toi qui dors » (Éphésiens 5.14), c’est l’appel donné par l’Esprit-Saint encore et encore, mais le cœur renégat reste ensommeillé.
La main de Satan a empoigné le berceau, berçant cet enfant de Dieu, ayant l’intention qu’il ne s’éveille jamais. À travers les soucis de la vie ou la séduction des richesses, la convoitise et la désinvolture de la jeunesse, la négligence de la prière quotidienne, en cessant de se nourrir de la Parole de Dieu, le tentateur a été capable d’entrer avec ses promesses vides et vaines.
Au début un semblant de vie chrétienne est maintenu ; le renégat continue d’aller à l’église, de commenter les Écritures, de s’agenouiller dans la prière vide, et de donner un témoignage. Graduellement mais sûrement, les péchés abominables d’orgueil et de négligence endurcissent ce cœur. Les amis du monde sont préférés. Le miroitement et la vanité du divertissement et de la sensualité lui tournent la tête. La conversation puérile et immorale et les blagues deviennent plus fréquentes. La conscience, auparavant claire, a été cautérisée, et sa voix de réprimande est à peine perceptible, ouvrant la porte à la complaisance dans le péché. L’amertume, l’envie, l’offense et le manque de pardon dirigent à nouveau ses pensées, laissant des indications que l’orgueil grandit et devient l’esprit dominateur. Les anciennes convoitises et la vie charnelle s’offrent et entrent lentement dans ce cœur, une fois propre et pur. Dans cette condition renégate, le pharisaïsme a capturé de ce renégat, lui causant à prier en lui-même, « O Dieu, je te rends grâce de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes » (Luc 18.11). Il est de retour dans les voies du monde et est perdu tout comme un cœur qui n’a jamais accepté Christ.
Jésus, le berger, observe ce cœur avec inquiétude. Il est dehors dans les tempêtes de la vie cherchant cette brebis. Le soir venu, il a compté ses brebis et une n’est pas revenue à la bergerie. Son amour ne le laisse pas tranquille et il déclare : « Reviens, j’ai versé mon sang pour toi ! »
La croix est devenue une offense et il ne renonce plus à sa chair. Les voies des enfants de Dieu et la communion fraternelle avec eux lui semblent étroites d’esprit et ayant peu de valeur. Cependant, « l’Esprit et l’épouse disent : Viens » (Apocalypse 22.17). La main de châtiment de Dieu est ressentie de plusieurs façons mais l’apitoiement a remplacé la tristesse selon Dieu pour le péché. La justification de soi-même et les excuses ont remplacé la justification par la foi en Jésus-Christ.
Les faux bergers non-convertis lurent ce cœur dans le contentement et la consolation, et il ne veut pas être délivré de ces péchés dont il se réjouit de nouveau.
L’esprit impur qui l’avait quitté est de retour dans sa maison. « Alors il s’en va, et il prend sept autres esprits plus méchants que lui ; ils entrent dans la maison, s’y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première » (Luc 11.26).
Oh, quelle condition pitoyable et malheureuse ! Même les plaisirs des péchés qu’il aimait ne peuvent plus le satisfaire. Mais la grâce de Dieu continue de l’appeler à se repentir.
Oh renégat ! Dis en ton cœur : « Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi » (Luc 15.18). Hâte-toi, car aujourd’hui est le jour du salut, n’endurcis pas ton cœur. « C’est une chose terrible de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10.31). Ne continue pas de rejeter la miséricorde de Dieu manifesté en Jésus-Christ. Hâte-toi d’accepter la délivrance pendant que la porte de miséricorde est ouverte.
Le temps passe rapidement. Le cœur du pécheur se rapproche du jour de sa mort. Son corps peut être en souffrance et son cœur rempli de peur. Les richesses accumulées, s’il y en a, ne sont d’aucun secours. Les amis trouvés dans le temps du plaisir sont maintenant absents. Les vices du péché se tiennent devant lui avec une accusation silencieuse. Les dix commandements, la loi éternelle de Dieu, parlent fortement et clairement au moment de la mort. La voix de Dieu parle une fois de plus : « Mon esprit ne contestera pas à toujours avec l’homme » (Genèse 6.3), et maintenant on ne l’entend plus.
L’Esprit de Dieu se tourne vers les vivants et dans son dernier témoignage dit : « Voilà le salaire du péché ». Il est terrible de regarder le cœur du pécheur dans l’heure de la mort : aucun espoir, aucun Sauveur, aucune lumière, seulement la noirceur et le désespoir absolu. Des grincements de dents et des cris l’attendent dans la chaleur infernale de la fournaise (Matthieu 13.42). C’est la ruine qui attend tous les pécheurs, soit qu’ils n’aient jamais arrêté de pécher, soit qu’ils soient retournés aux péchés comme le cœur renégat. « Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (Hébreux 9.27).
La récompense ultime du cœur victorieux
Ce cœur est victorieux. Il a l’intention de marcher d’une manière digne de Dieu, qui l’a appelé à son royaume et à sa gloire. (1 Thessaloniciens 2.12). Par la puissance transformatrice de la nouvelle naissance, cet enfant de Dieu entreprend quotidiennement de rejeter le fardeau et le péché qui l’enveloppe si facilement, courir avec persévérance dans la course de la vie, « ayant des regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi » (Hébreux 12.1-2).
Satan reste à proximité avec une grande puissance, mais le chrétien a la paix et la sécurité, car il est gardé par la puissance de Dieu (1 Pierre 1.5).
Les problèmes de la vie se présentent de temps à autre. L’enfant de Dieu peut souffrir de grandes difficultés, avec persécutions, même par ses bien-aimés, et être méprisé et rejeté par ses semblables. Quelques fois la tentation d’abandonner la croix et son affliction peut lui sembler presque irrésistible. Le miroitement du chemin spacieux avec sa gaieté et ses rires vient aux yeux et aux oreilles du pèlerin. La chair est tentée par son amour pour une vie facile et cherche une voie qui lui donne une plus grande liberté. Satan souhaite que ce cœur oublie son passé d’esclavage, le poussant à jeter un regard envieux dans le passé de sa vie charnelle. Le Saint-Esprit nous avertit de cela : « Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu » (Luc 9.62).
Le berger a continué de guider ce cœur, comme une de ses propres brebis dans les verts pâturages près des eaux paisibles. Combien de fois, quand il est affligé par des problèmes, ce cœur fidèle est retourné dans la tranquillité de cet endroit, et ici, son âme est restaurée (Psaume 23) La table préparée en la présence de ses ennemis lui permet d’aimer et de prier pour eux, même si ceux-ci le maltraitent (Matthieu 5.44). Il n’y a rien qu’il accepterait en échange pour son âme. Son désir est de voir Jésus seul.
Par la sagesse et la grâce reçues à travers les conseils de la parole de Dieu, ce cœur cherche les enfants de Dieu. Quand il trouve le corps de Christ, l’église du Dieu vivant, avec le baptême d’eau biblique, ou ses doctrines solides et pures sont enseignées et pratiquées, les aspirations de cette âme sont alors satisfaites (1 Corinthiens 12, Actes 2.41). Aimer et proclamer ce glorieux évangile comme un ambassadeur pour Christ, procure une grande joie à l’enfant de Dieu. Il est comme un arbre planté près d’un cours d’eau, donnant beaucoup de fruits dans sa saison (Psaume 1.1‑3). Une conscience vide d’offense donne liberté et bienveillance à sa vie. Un amour parfait a enlevé toute crainte (1 Jean 4.18). Le langage terrestre ne peut décrire la joie et la gloire qui habitent dans le cœur de ceux qui suivent les traces de Jésus.
Par la foi, le chrétien peut déjà voir la merveilleuse ville construite et créée par Dieu, qu’il a préparée pour ceux qui l’aiment. Il entend Jésus dire : « Que votre cœur ne se trouble point … Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. … Je vais vous préparer une place. … Je reviendrai, et je vous prendrai avec moi ; afin que là où je suis vous y soyez aussi » (Jean 14.1‑3). Le chrétien se joint à l’apôtre en disant : « La mort a été engloutie dans la victoire. O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? » (1 Corinthiens 15.54-55). Il est réconforté quand il se souvient de ce que Jésus a dit : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il sera mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » (Jean 11.25-26).
Toute chair mortelle doit mourir. Alors, ce cœur victorieux doit bientôt faire face à son départ de la vie terrestre. Il ne désir pas expérimenter la mort elle-même, mais anticipe la joie de la vie éternelle.
La paix et la tranquillité, bien-connues de lui dans la vie, entourent son lit dans son dernier moment de vie sur terre. À son départ, il y a l’assurance et le témoignage qu’à travers sa rédemption en Christ, il va maintenant recevoir la couronne de vie.
La foi qui l’a nourrie dans sa vie ne lui fera pas défaut dans la mort car elle est ancrée dans le Fils éternel de Dieu. Jésus va envoyer ses anges pour porter son âme (Luc 16.22).
L’apôtre Jean, dans la vision qu’il a reçue sur l’île de Patmos, a vu « une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toutes nation, de toute tribu, de tout people, et de toute langue … revêtus de robes blanches et des palmes dans leurs mains. Et ils criaient … Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’agneau » Il était informé : « Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation, ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l’Agneau … ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif … car l’Agneau … les paîtra … et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux » (Apocalypse 7.9‑17).
Peut-on désirer plus que cela de la vie ? Est-ce que le ciel vous fait signe ? Y a-t-il des bien-aimés qui attendent au portail de la gloire ? N’aimeriez-vous pas être dans cette grande foule que Jean a vue ? Est-ce que Jésus se tien maintenant à la porte de ton cœur ? « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3.20). Viens ! Viens maintenant de crainte que tu n’entendes plus sa voix !